Réka Balog est titulaire d’un doctorat en littérature anglaise. Elle a rédigé sa thèse sous la direction du Professeur Claire Joubert de l’Université Paris 8.

Virginia Woolf, Katherine Mansfield et Jean Rhys — trois écrivaines de la première moitié du vingtième siècle qui ont généralement été lues et analysées comme des modernistes, sont traitées ici sous un nouvel angle : celui de la colonialité. Modernisme et colonialisme sont donc les deux piliers sur lesquels repose son analyse. Le modernisme, en tant que mouvement littéraire, a toujours été préoccupé par le temps, d’où le thème autour duquel tourne sa thèse, qui est le temps colonial. D’une part, le temps colonial s’incarne dans le contexte colonial passé et l’héritage des écrivains. D’autre part, l’influence que Londres, la ville d’où les auteurs écrivent, a sur leurs écrits, comme imprégnée d’un environnement colonial. La colonialité des trois écrivains réside également dans les questions féministes qu’ils traitent : la condition des femmes dans une société patriarcale est ce qui ressort de la poétique de ces écrivains. La poétique de leurs écrits fictionnels est analysée en conjonction avec leurs écrits privés pour voir comment le modernisme transforme le colonial. Ainsi, une variété de genres littéraires écrits sur une longue période de temps constitue le corpus de cette étude.

La question principale de sa thèse est la manière dont le modernisme en tant que forme d’art est transformé par cette nouvelle lecture, l’angle colonial qu’elle propose.

Ses recherches et ses idées sur différents sujets ont été discutées lors de plusieurs événements.

D’une part, les journées doctorales organisées par l’Université de Paris 8 :

« Le retour au fil directeur de la thèse : le plan », 26 juin 2021

« When Modernism and the War Meet in Virginia Woolf’s The Years », 6 juillet 2020

« The Colonial Situation of Katherine Mansfield, Jean Rhys and Virginia Woolf : Traces of Life and Writing », 19 décembre 2018

« Colonial Temporality and the Figure of the Outsider in Virginia Woolf’s The Years », 24 juin 2017 « Time in the Mansfieldian Short Story : “Prelude” and “At the Bay” », 2 juillet 2016
« Colonial Time in Woolf, Mansfield and Rhys », 2 juillet 2015

D’autre part, des conférences internationales :

Borders of Modernism, Pérouse, Italie, 14-16 décembre 2016 « Modernism and Colonialism Through Rhysian Time »

Katherine Mansfield and the Art of the Short Story, Bandol, France, 10-12 juin 2016 « Colonial Time in Mansfield’s “Prelude” and “At the Bay” »

Elle est également un membre actif de la Katherine Mansfield Society, tant dans la rédaction d’articles que dans l’organisation d’événements.

En dehors du domaine de la recherche, elle est également enseignante d’anglais. Elle a déjà enseigné pendant plusieurs années à l’Université Paris-Sorbonne, Paris Descartes, et dans différentes universités privées de Paris, comme l’IPI (Ecole d’informatique) ou l’IPSSI (Ecole d’informatique et du numérique).